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guerre 1914-1918 - Page 2

  • Cérémonie du 11 novembre à Vouziers

    Le centenaire de la Guerre de 1914-1918 continue de donner une importance particulière aux cérémonies du 11 novembre. Les Vouzinois sont traditionnellement  nombreux à s'associer à cette commémoration, et ce fut le cas pour 11 novembre 2016.

    La participation de délégations de l'ex-Tchécoslovaquie est également habituelle, puisque les volontaires tchécoslovaques se sont battus dans le secteur, en particulier à Chestres, Terron sur Aisne et Vandy. Des représentants de la ville jumelée de Ratiskovice avaient fait le déplacement, ainsi que l'attaché culturel de l'Ambassade de la République Tchèque.

    L'histoire de la guerre et celle de la ville de Vouziers font que de nombreux monuments commémoratifs sont à honorer en ce jour : Blaise, Condé, Terron, Chestres avec son cimetière militaire et le monument de Bobo. Parti depuis 9h30, le cortège est revenu sur la place Carnot  à 11h30 pour un dépôt de gerbes, l'appel aux Morts et les messages officiels ainsi que les lettres lues par des collégiens de Vouziers.

    Le message des associations patriotiques a été lu par Jean-Piere Daumont. Le lien y était fait avec la situation que l'on vit actuellement  :

    "Voici que la France, comme de nombreux autres pays, est engagée sur son territoire dans une guerre qui ignore délibérément tous les principes humanitaires pour s’attaquer aux êtres sans défense. Elle n’est pas seule dans ce combat, mais elle ne peut compter sur d’autres pour faire régner la paix sur son sol.
    Face à cet ennemi qui espère nous soumettre par la terreur et nous imposer son idéologie totalitaire, affirmons les qualités qui ont permis à notre pays de vaincre en 1918."

    C'est le Sous-préfet de Vouziers, Alain Lizzit qui a lu le message ministériel. Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, qui insiste dans son propos sur le devoir de mémoire :

    "Commémorer le 11 novembre, c’est répondre à la nécessité du souvenir, de l’hommage aux morts et de l’expression de notre reconnaissance. L’année mémorielle 2017 en sera une nouvelle occasion alors que nous nous apprêtons à commémorer l’offensive du Chemin des Dames, à témoigner notre amitié aux Etats-Unis, entrés en guerre le 6 avril 1917, et aux Canadiens qui se sont illustrés dans la prise de Vimy le 9 avril de cette même année.
    Commémorer le 11 novembre, c’est aussi comprendre les droits des anciens combattants hérités de cette guerre et l’indispensable structure d’aide, de soutien et d’accompagnement."

    L'énumération de la longue liste des "Morts pour la France" est toujours impressionnante, elle constitue un temps fort de cette journée en faisant prendre conscience de l'importance du sacrifice de toute une génération.

    Autre symbole voulu par la Municipalité de Vouziers, l'hommage conjoint avec les représentants de Ratiskovice devant le Monument aux Morts.

    C'est en défilant dans la rue du Chemin Salé que les participants ont gagné la salle des fêtes. Yann Dugard y a remercié tous les participants qui contribuent au bon déroulement de cette journée.  Le représentant de Ratiskovice a pris la Parole à l'invitation du Maire de Vouziers, et le Sous-Préfet a également prononcé une brève allocution, au cours de laquelle il a fait le lien entre la guerre de 1914-1918 et celle de 1939-1945 qui l'a suivi peu de temps après.

    Voici des clichés de cette matinée :

     

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  • Cérémonie en hommage à Roland Garros à Vouziers

    Pour la 29e fois, une cérémonie était organisée  devant la tombe de Roland Garros, abattu le 5 octobre 1918 près de Saint-Morel.

    En cette année 2014, où débute la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, l'hommage a pris une dimension supplémentaire et s'est déroulé avec un éclat particulier. L'Association Roland Garros de l'Aviation au Tennis, avait invité des pilotes militaires de la Réunion, île natale de Garros, et le  général Jean-Pierre Martin, Président de l'association des pilotes de Chasse.

    On notait également la présence du Sous-préfet de Sedan, représentant le Préfet des Ardennes, d'élus régionaux et départementaux, du Maire de Vouziers et d'élus de la Ville, d'anciens combattants et de porte-drapeaux d'associations patriotiques.

    La cérémonie a débuté au carré militaire du cimetière de Vouziers, où Michel Coistia, membre de l'ARGAT reprit en partie le parcours de Roland Garros pour l'associer à celui d'un grand Vouzinois Albert Caquot. En effet si Garros fut un pionnier et un héros de l'aviation, il fut aussi un artisan actif de l'amélioration technique des avions militaires. Il contribuera grandement à l'invention du tir à travers l'hélice, qui constitua l'avancée fondatrice de l'apparition de l'avion de chasse. De même, Albert Caquot, ingénieur polyvalent et inventif, fit faire un bond technologique aux ballons captifs qui jouèrent un rôle important dans l'observation et la défense aérienne.

    Après le dépôt de gerbes et la minute de silence, les personnalités se rendirent à la salle municipale du CPR toute proche. Là, différentes prises de parole eurent lieu, ainsi que des échanges de souvenirs entre les organisateurs vouzinois et leurs invités.

    Voici des images de cette cérémonie :

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    Michel Coistia lit  l'évocation historique, en présence du Général Martin et des pilotes réunionnais.

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    Dépôt d'une gerbe par les représentants des pilotes militaires réunionnais.

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    Les personnalités et porte-drapeaux devant la tombe de Garros.

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    La tombe fleurie de l'aviateur.

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    Yvon Carles, Président de l'ARGAT et Jean-Marie Perrier, Président de l'Association des Pilotes de Chasse réunionnais.

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    Remise de la médaille de la ville par le Maire de Vouziers

    Extraits de la prise de parole de Michel Coistia où il évoque les rôles respectifs de Roland Garros et d'Albert Caquot dans le premier conflit mondial :

    (...)

    Roland Garros, l’audacieux vainqueur de la Méditerranée, le 23 septembre 1913, s’engage comme volontaire dans l’aviation dès le 4 août 1914 alors que natif de La Réunion, il n’était pas tenu à la conscription. Il rejoint, à Buc près de Nancy, l’escadrille MS23, une des quatre formations créées dans l’urgence dans les premiers jours de la guerre. C’est la première escadrille Morane-Saulnier. Elle est équipée d’appareils de type L « Parasol » monoplan surélevé, prédestinés à la reconnaissance. Roland Garros recherche la confrontation avec l’aviation allemande. Aussi, il ne peut se satisfaire de l’armement futile constitué de carabines, de mousquetons qu’un tireur, aussi habile soit-il oppose de façon dérisoire à des Albatros ennemis dotés de mitrailleuses. Roland Garros, pilote de guerre en mission de reconnaissance puis de bombardement est affecté en octobre 1914 à l’escadrille du camp retranché de Paris. Pilote, il sera en même temps ingénieur et pilote d’essai pour Morane Saulnier. Il se consacre passionnément avec son ami Raymond Saulnier ingénieur de génie, à la mise au point d’un système permettant le tir synchronisé axial, au travers du pas de l’hélice.Saulnier a déjà conduit des recherches sur la synchronisation du tir et du moteur. Mais il n’aboutit pas et les essais se terminent presque toujours par la destruction de l’hélice. Les deux hommes ne se découragent pas. Ils blindent les pales de l’hélice à l’aide de déflecteurs métalliques et ils utilisent une mitrailleuse légère de 8mm. Le dispositif complet fonctionne efficacement, il deviendra dès les premiers mois de 1915, le cauchemar des pilotes allemands. Garros et Saulnier viennent d’inventer le tout premier avion de chasse monoplace de l’Histoire. C’est d’ailleurs sur un Morane-Saulnier type L, équipé de ce système novateur que Garros obtiendra trois victoires consécutives les 1er, 15 et 18 avril 1915.

    (...)

    Albert Caquot, né à Vouziers le 1er juillet 1881, brillant polytechnicien, ingénieur diplômé de l’Ecole des Ponts et Chaussées, est mobilisé comme lieutenant d’aérostiers le 1er août 1914. Ce savant créatif constate que les ballons sphériques sont instables et que les observateurs nauséeux livrent des témoignages peu fiables. Les Drachen allemands de forme allongée sont beaucoup plus stables. Albert Caquot utilise son génie mécanique et sa capacité d’innovation réfléchie pour concevoir le ballon L, ovoïde, à l’aérodynamisme parfait grâce à son empennage souple à trois lobes. Il améliore simultanément le système de treuillage, le dispositif de cordages triangulés et obtient ainsi des performances bien supérieures à celles des Drachen. Mais Albert Caquot ne s’arrête pas là et conçoit le ballon M encore bien supérieur qui s’oriente et s’immobilise dans le vent. Il peut atteindre une altitude proche de 1.500 m et supporte pour l’observation courante des vitesses de vent supérieures à 20m/s avec moins de fatigue pour l’observateur. L’appellation « saucisse » lui est bientôt réservée. Il jouera un rôle décisif dans les missions d’observation et dans la défense passive de bateaux et de villes en élevant des barrages aériens de câbles. Le commandant de réserve Albert Caquot sera nommé le 11 janvier 1918, par Georges Clémenceau, Directeur technique de l’aviation. Ainsi les parcours de Roland Garros et d’Albert Caquot convergeaient. Nous savons que la vie du héros de l’aviation se brisera dans le ciel de Saint-Morel, le 5 octobre 1918. Albert Caquot, ce prodigieux bâtisseur et ce génial inventeur, décédera en 1976. Il était juste, nous semble-t-il, de réunir, ici, à Vouziers, ces deux hommes exceptionnels, dans un même hommage.

    Michel Coistia, membre de l'ARGAT, le 05 octobre 2014.

  • Un tour contre l'oubli : Euskirchen-Sommepy fait étape à Vouziers

    Il y a 100 ans, des notables d'Euskirchen en Rhénanie montèrent une expédition jusqu'au front de Champagne, afin de soutenir les combattants allemands.

      100 années plus tard des habitants d'Euskirchen ont organisé un convoi qui emprunte le même trajet. Mais le but en est bien différent : il s'agit cette fois de faire revivre les souvenirs de ce conflit, en rencontrant les gens sur les lieux dévastés lors de ces batailles. Cette opération est organisée avec le soutien du musée de  plein air de Kommern qui a mis sur pied une exposition intitulée "Kriegs(er)leben im Rheinland"(expériences de guerre(ier) en pays rhénan).

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    Avant leur arrivée à Sommepy-Tahure, le convoi a fait étape ce midi à Vouziers, en s'arrêtant devant la mairie où l'on a pu découvrir des véhicules d'époque.

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  • Ne pas renoncer à la réhabilitation des fusillés de 14-18

    Communiqué LDH
    Le président du conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, M. Antoine Prost, a remis le 1er octobre 2013 au ministre délégué auprès du ministre de la Défense un rapport intitulé « Quelle mémoire pour les fusillés de 1914-1918 ?

    Un point de vue historien ». La Ligue des droits de l’Homme salue la qualité de ce travail, et se félicite de ce que les plus hauts responsables de la République ont choisi de se tourner vers des historiens pour éclairer leurs prises de décisions.

     

    Ce rapport a le mérite de souligner que le terme de « fusillés » englobe plusieurs situations et plusieurs types de faits ; de fournir des données numériques et chronologiques à leur propos, ainsi que sur la disparité des archives conservées ; de rappeler l’importance, depuis la guerre, des mobilisations sur ce sujet, animées notamment par la LDH, et de nier qu’il aurait été tabou ou que la République n’aurait jamais voulu s’en saisir. A juste titre, il écarte la possibilité de tout nouveau procès en révision, et met en garde contre tout jugement anachronique sur une époque où la mort n’était pas perçue de la même façon qu’aujourd’hui ; il refuse toute instrumentalisation militante de cette question qui tendrait à la confondre ou l’assimiler à celles de l’antimilitarisme ou du pacifisme. Il a le mérite de conclure que la réintégration des fusillés dans la mémoire nationale, qui a fait de grand pas depuis le discours du Premier ministre Lionel Jospin en 1998, doit désormais passer par l’Histoire.

    Reste que, pour la Ligue des droits de l’Homme, la réhabilitation ne peut pas être considérée comme achevée. Celle d’un certain nombre de victimes flagrantes d’injustice et d’arbitraire, dont plusieurs cas ont été défendus depuis longtemps par la LDH sans obtenir encore satisfaction, doit enfin aboutir. Elle ne peut consister en de simples déclarations ministérielles comme à propos du sous-lieutenant le_fusille_maupas-27f63.jpgChapelant, le 11 novembre 2012. Selon la LDH, des décisions de cassation sans renvoi doivent, comme en 1906 dans le cas du capitaine Dreyfus, être prises simultanément sur un ensemble de cas emblématiques. Cette question n’est pas seulement liée à une période passée, elle renvoie à des problèmes actuels relatifs aux obligations et droits des militaires au sein des forces de défense françaises. Condamné à mort en juin 1917 pour refus d’obéissance en présence de l’ennemi, mais en réalité pour avoir joué le rôle de porte-parole dans un dialogue entre les hommes et les officiers, l’instituteur Paul Breton, dont le président du conseil Paul Painlevé a pris la défense et obtenu la grâce en Conseil des ministres, avait, en déclarant « Nous sommes dans une armée républicaine, que nous voulons républicaine », résumé un enjeu qui dépasse largement la guerre de 14-18.

    La LDH souhaite également que, dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale, le travail historique sur ces questions soit encouragé. En particulier sur des problèmes qui lui tiennent à cœur depuis l’époque des faits, comme le sort des étrangers vivant en France, engagés volontaires affectés à des régiments de marche de la Légion étrangère, celui des « mauvais sujets » versés dans les « sections d’exclus », les « compagnies de discipline » ou victimes de la déportation judiciaire ou administrative dans des bagnes coloniaux, parmi lesquels il y eut probablement davantage de morts qu’il n’y eut de fusillés après condamnation d’un conseil de guerre aux armées. Au-delà de leur cas, ce centenaire doit être l’occasion d’avancer dans la connaissance historique du sort des cent quarante mille soldats de l’armée française morts durant le conflit, et qui n’ont pas eu droit à la mention « mort pour la France ».

  • Un pas vers la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 ?

    Communiqué LDH du 06 mai 2013
    Le ministre des Anciens combattants, Kader Arif, a annoncé le 16 avril à Craonne, dans l’Aisne, à l’occasion du 96e anniversaire de l’offensive du Chemin des Dames de 1917, qu’il avait demandé un rapport avant la fin du mois de juillet pour avancer dans le processus de réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la Grande Guerre. Il a précisé qu’il souhaitait la mise en place d’une commission qui puisse préparer les réhabilitations nécessaires. La Ligue des droits de l’Homme qui, dès la guerre, a fortement porté ce combat et qui le considère comme inachevé, prend acte de cette annonce. Mais elle souhaite attirer l’attention sur les conditions pour que ce processus puisse aboutir à une vraie réhabilitation et ne soit pas une échappatoire.

     D’une part, il ne peut y avoir de véritable réhabilitation que judiciaire. L’annonce par le ministre, en crapouillot_1934A.jpgnovembre 2012, concernant le cas du sous-lieutenant Julien Chapelant qu’elle a défendu depuis près d’un siècle, par exemple, n’implique pas la levée de sa condamnation. La commission doit pouvoir transmettre les cas de soldats fusillés après condamnation et non encore réhabilités à la Cour de cassation pour qu’elle annule leur condamnation sans renvoi devant une autre juridiction, comme pour l’arrêt de 1906 qui a innocenté le capitaine Dreyfus. De véritables réhabilitations ne pourront être effectives que par un tel processus.

    La LDH demande aussi que la commission qui sera installée soit chargée de tenter de donner aux nombreuses familles, qui veulent savoir ce qu’il est advenu durant cette guerre à un ancêtre décédé sans avoir eu droit à la mention « mort pour la France », le maximum d’informations au vu des données conservées dans les archives militaires. Pour cela, elle ne doit en aucun cas se limiter aux quelque six cent cinquante cas de fusillade après jugement. Elle doit pouvoir travailler sur les cas d’exécutions sommaires. Sur ceux des condamnés aux peines de travaux forcés ou « travaux publics » (déportation judiciaire dans les colonies, dont beaucoup ne sont jamais revenus, qu’il s’agisse des deux mille condamnés à morts dont les peines ont été commuées ou de ceux, plus nombreux, condamnés directement à ces peines). Et elle doit pouvoir répondre sur le cas des « mauvais sujets » prélevés au sein des régiments mutinés en 1917, probablement près de deux mille hommes aussi, victimes, sans jugement, de déportation dans les colonies et dont certains, là aussi, ne sont jamais revenus.

    Tous ces cas, ainsi que celui des volontaires résidents étrangers souvent maltraités dans des régiments de marche de la légion étrangère, ont été soulevés par la LDH, pendant la guerre et dès son lendemain. Une commission qui n’aurait pas la possibilité de tenter de répondre sur de tels cas, sur lesquels des familles aujourd’hui continuent à s’interroger, aurait en réalité un objet restreint et minimaliste, elle ne serait pas à la hauteur de la demande de vérité qui s’exprime un siècle après les faits dans la société française.

    La Ligue des droits de l’Homme réclame donc que la commission qui sera mise en place, pour ne pas être une solution au rabais, puisse, d’une part, préparer de réelles réhabilitations judiciaires, et, d’autre part, s’efforcer d’apporter des réponses sur le plus grand nombre possible de cas résultant de l’arbitraire de la justice militaire ou du comportement du commandement durant la Grande Guerre.

  • Mémoire

    En Slovaquie, on oublie pas les combattants qui sont venus se battre dans les Ardennes.

     

    Cet article montre que la mémoire des combats de la première guerre mondiale est toujours entretenue en Slovaquie.

    Si un lecteur peut traduire cet article, qu'il en soit remercié par avance. Voici le lien vers la source


    VÝROČIE: Brigádny generál Kristín bol účastníkom oboch odbojov

    Bratislava 25. augusta (TASR) - Súčasní i bývalí príslušníci jedného z najstarších vojenských útvarov Ozbrojených síl SR si 11. septembra 2008 frhist2-2.jpgoslavami v Nemšovej uctili sedemdesiate výročie vzniku Multifunkčnej zásobovacej základne Západ Nemšová. Súčasťou slávnostného aktu bolo aj odhalenie pamätnej tabule pri príležitosti udelenia čestného názvu Multifunkčná zásobovacia základňa Západ brigádneho generála Jozefa Martina Kristína. Pamätnú tabuľu slávnostne odhalila dcéra generála Kristína, herečka Eva Kristínová.

    Jozef Martin Kristín sa narodil 18. januára 1897 v Nemšovej. Bol príslušníkom československých légií, československej a slovenskej armády a účastníkom prvého i druhého odboja.

    Počas prvej svetovej vojny pracoval v USA a v roku 1917 vstúpil v New Yorku do československého zahraničného vojska. Prepravil sa do Európy, kde bol od marca 1918 príslušníkom československých légií vo Francúzsku. V októbri 1918 sa zúčastnil na ťažkých bojoch v oblasti Vouziers. Ako člen československej vojenskej misie sa 4. decembra 1918 vrátil do vlasti.

  • souvenir de la grande guerre

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    L'empereur en conversation avec le général von Einem sur la place du marché de Vouziers

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    transport de prisonniers français

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    rue de Condé ?